Routes propres : ne rien jeter, c’est naturel !

1. La route n’est pas une poubelle

Plus de 600 agents d’exploitation répartis dans 22 centres d’entretien et d’intervention travaillent jour et nuit pour permettre aux usagers de se déplacer dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

La gestion des déchets sur son réseau est une forte préoccupation partagée par l’ensemble du personnel de la DIR Est. Les opérations de nettoyage sont nombreuses. Elles sont nécessaires et doivent être poursuivies. Pour autant, les services responsables de l’exploitation de la DIR Est ont de plus en plus de mal à faire face à l’ampleur du phénomène, il est difficile de maintenir les routes propres. Les agents d’exploitation sont fortement impliqués dans ces tâches difficiles et subissent souvent le comportement peu civique des usagers de la route.

« Bien souvent, des objets encombrants (canapé, machine à laver …) sont abandonnés, soit sur un giratoire ou sur une aire de repos. Après un week-end, les agents ramassent parfois jusqu’à 800 kg de déchets en une journée. »
Un chef de centre
  • Chaque année, le personnel d’exploitation de la DIR collecte un ramassis d’objets hétéroclites : pneus, déchets ménagers, (bouteilles en plastique, en verre, papiers, plastiques, résidus alimentaires et emballages issus des restaurations rapides), bidons contenant des produits dangereux …
  • D’autres incivilités telles que l’abandon de seringues ou d’excréments humains sur certaines aires sont couramment constatées.
« On commence même à ramasser des tôles en fibre ciment, leur recyclage étant trop onéreux. »
Un chef d’équipe
  • Décharges sauvages : seringues, cartons, meubles, électro-ménagers, déchets verts (tonte de gazon), matelas, excréments humains
« Notre travail devient de plus en plus pénible et dangereux. Ma hantise ? Les seringues usagées. Heureusement, nous portons des équipements de protection individuelle ».
Un agent d’exploitation
Plus de 1 000 tonnes de déchets ménagers collectées par les agents de la DIR Est annuellement
Aire de repos illustrant un manque de civisme

2. Pour que tout le monde y gagne

  • Un meilleur environnement

Les déchets peuvent être effectivement à l’origine de dégradations paysagères lorsqu’ils sont abandonnés. Ils ont un effet néfaste sur l’image de la route et d’un territoire et portent de surcroît atteinte à la valeur écologique de nos dépendances. La DIR Est s’est engagée, dans le cadre d’un plan de développement du développement durable, à entretenir de manière durable ses dépendances vertes et bleues.

  • Plus de temps pour la sécurité

Chaque année, environ 50 000 heures sont consacrées au ramassage des déchets aux bords des routes du réseau de la DIR Est. En terme d’effectif, cela représente plus de 30 personnes affectées à plein temps tout au long de l’année à la collecte des déchets.

Chaque année plus de 400 000 € TTC sont consacrés à la collecte et au traitement de ces déchets. Ce sont autant de crédits non disponibles pour l’entretien et la réfection des routes.

Le temps et les moyens consacrés au maintien de la propreté des routes se font au détriment de la sécurité. En changeant les comportements des usagers de la route, les agents de la DIR Est peuvent se consacrer davantage à leur mission essentielle : assurer la sécurité des usagers dans leur déplacement.

« Je devrais mobiliser les équipes sur d’autres missions plus importantes pour les usagers, mais les agents passent beaucoup de temps à ramasser des déchets. Ce n’est pas une des missions les plus valorisantes, mais cela fait partie de leur travail. D’autant plus que 8 jours après une opération de ramassage, il faudrait déjà recommencer. »
Un chef d’équipe.

3. Les aires de repos ne sont pas des déchetteries


Les poubelles et les conteneurs à déchets installés sur les aires de repos sont exclusivement réservés aux déchets produits sur place par les usagers de la route, par exemple des déchets de pique-nique pris sur place.

Il est rappelé que le dépôt d’objets ou d’ordures depuis un véhicule sur le domaine public routier constitue une infraction possible d’une amende de 1 500 €, 3 000 € en cas de récidive.

Devant l’ampleur du phénomène qui dégrade fortement l’environnement de ses aires et porte atteinte à la salubrité publique, la DIR Est appelle à un meilleur respect de ces aires et à plus de civilité.

Des recherches sont régulièrement engagées pour identifier les propriétaires des ordures déposées.
 
(Article R-116-2 du code de la Voirie Routière)
(Article R-635-8 du code Pénal)
(Article L-541-3 du code de l’Environnement)

4. Ne rien jeter c’est naturel


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