RN4 : viaduc de Marnaval, des travaux pour optimiser l’écoulement des eaux de ruissellement
Le viaduc de Marnaval de 590 mètres de long et de 25 mètres de hauteur, surplombant la ville de Saint-Dizier (52) et mis en service au début des années 2000, présentait deux types de pathologies.
Des caniveaux disjoints laissaient s’écouler l’eau en contrebas et des capots métalliques architecturés en rive présentaient un niveau de corrosion important qui les rendaient instables et susceptibles de se décrocher.
Des travaux d’envergure ont donc été réalisés afin de remédier définitivement à ces pathologies. Ils ont été pilotés par la DIR Est pour un montant de 1 M€ entièrement pris en charge par l’État.Plusieurs contraintes et enjeux ont été pris en compte sur ce chantier inhabituel :
- la RN4 est en bidirectionnel sur ce viaduc
- la nécessité de maintenir la circulation dans chaque sens - environ 20 000 véhicules/ jour dont 35% de poids lourds
- garantir la sécurité de tous : usagers, intervenants et également riverains et usagers en contrebas du viaduc.
Le viaduc surplombe en effet plusieurs routes communales ou départementales, une voie ferrée et une voie fluviale, ainsi que des habitations à l’aplomb de l’ouvrage. La sécurité des intervenants et des usagers de la RN4 a été assurée par des dispositifs en béton séparant physiquement le chantier des flux routiers, et la vitesse a été limitée à 50 km/h.
Des mesures complémentaires ont donc été prises visant à réduire l’intrusion des TE (renforcement des mesures d’information à destination des transports exceptionnels par la pose de nombreux panneaux d’informations, création de zones d’arrêt obligatoires de part et d’autre du chantier, contrôle des forces de l’ordre, rappel des consignes aux transporteurs par l’intermédiaire des DDT, communications dans la presse).
Ces travaux se sont malgré tout déroulés conformément aux objectifs techniques et budgétaires, et dans les délais attendus de 4 mois. Ils ont permis d’optimiser le recueil des eaux de ruissellement et de sécuriser les éléments architecturaux en rive du viaduc.
Cette opération démontre la capacité de la DIR Est à porter des projets complexes et à s’adapter aux aléas.